Alban Désiré Afène
Je ne lis que pour embellir mon âme et je n'écris que pour faire de même avec celles des autres...
Je ne lis que pour embellir mon âme et je n'écris que pour faire de même avec celles des autres...
Loyal
Je la puise dans tout ce que la société nous offre comme vérités, comme mensonges, comme croyances, comme délires. Rien n'est tabou en ce qui me concerne. Je crois d'ailleurs que le livre est le meilleur moyen de parler de choses taboues. Ce qui est important est de trouver les bons angles afin de les raconter.
Essentiellement nocturnes. J'aime écrire avec la lune pour témoin.
La place qui est la sienne afin de satisfaire mes besoins physiologiques et matériels. Pour le reste, j'ai un rapport tranquille avec l'argent. Il ne me commande pas; c'est moi qui le commande.
Chien sans hésiter. J'aime la compagnie des chiens. Dieu a mis dans le cœur de cet animal un ingrédient qu'il a oublié de mettre dans celui de l'Homme.
Los Angeles. J'ai pensé à m'y installer. Mais je dois inconsciemment craindre de contrarier le plaisir que j'ai à séjourner dans cette ville en le faisant. Je ne souhaite pas que ce lieu devienne un endroit attaché aux responsabilités de mon quotidien.
Spirituel, si bien sûr vous l'entendez comme étant l'Homme dont l'esprit ne se soumet pas aux dogmes mais conçoit pourtant l'existence d'une force créatrice et recherche la manifestation de cette dernière hors du cadre des religions proclamées.
Un tas de choses. Je suis artistiquement très curieux. Je suis écrivain mais aussi à mes heures perdues: peintre, auteur-compositeur de musique et photographe.
Le recueil de pensées poétiques de l'écrivain gabonais Marcel Nguiayo Effam dont le titre est: "Les choses de mon corps". Ce livre est juste rafraichissant. Je l'ai lu et l'ai refermé le sourire aux lèvres. Une très belle plume; de belles valses de mots et d'émotions.
De l'endroit d'où je la regarde, j'ai envie de croire qu'elle se porte bien. Il y a une vague d'écrivains à laquelle j'appartiens qui a changé son visage grâce aux sujets traités, mais aussi le style d'écriture dans lequel les lecteurs se reconnaissent. J'ai presque envie de dire que la littérature gabonaise s'est démocratisée. Mon roman "L'amant de Sangomar" qui parle de sexualité aurait certainement reçu un accueil différent il y a 20 ans. La nouvelle génération d'écrivains a compris le pouvoir du roman et ose. Ce dernier est encore à mon avis le parent pauvre dans le domaine de l'art, de l'éducation et du divertissement. Mais les changements qui s'opèrent restent appréciables et sont une promesse de lendemains meilleurs.
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